Pour la lire, il suffit de cliquer sur l'image...
lundi 12 mai 2014
2014.... PLOUF!
2014, de janvier à aujourd'hui un début d'année où
j'ai été "muette"
par trop d'événements et de projets d'écriture.
Des plus sérieux au plus loufoques
en passant par de la poésie gothique...
2014, 10 mai,
le triomphe d'une femme à barbe ou d'un jeune homme-femme
à l'Eurovision,
la plus ringarde des émissions
que je suivais enfant sur le poste de télévision cathodi-li-que!
La plus ringarde? Peut être.
Mais Conchita plébiscitée c'est
une leçon d'Humanité,
de Fantaisie
que les penseurs-intello-socialo-religio/etj'enpasseetdesmeilleurs
n'auraient imaginé.
Normal, ils ont le cerveau asséché.
Bienvenue dans le futur où tout est possible
où Pedro Almodovar fait figure de classique,
où Banana Yoshimoto avec son Kitchen est comme un poisson dans l'eau...
Et moi je plonge
sans une hésitation.
Pour connaitre Banana Yoshimoto: cliquer ici
Dois je présenter Pedro Almodovar? cliquer ici
Et Conchita Wurst: un article du Monde sur elle: cliquer ici
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dimanche 20 octobre 2013
Lecture: Doglands, Tim Willcocks
Pourquoi me suis-je précipitée dessus? Par ce que j'aime les chiens pardi ! Mais aussi et surtout, car cela fait un an que mon roman mijote, à huit versions près, et que je m'essouffle en doutes.. Puis je proposer un roman sur un chien?
Alors si Willcocks l'a fait...
Que dire ?
Ecrite d'une traite d'après l'auteur, l'histoire a ses forces et ses faiblesses. L'écriture est faite de réécritures n'est-ce pas?
L'ouvrage garde la fraîcheur du premier jet happant le lecteur dans la cavalcade du protagoniste, un superbe chien sauvage dont le père pourrait bien descendre du héros des romans de Jack London. "L'Appel de la forêt" ou "Croc-Blanc", lus et relus dans mon adolescence, portent un souffle âpre et violent de la liberté. Une claque.
"Doglands" s'y rapproche.
Cependant, ma lecture s'est essoufflée faute d'un objectif clairement établi et qui peine à l'être. Et cela, bien qu'il soit énoncé à plusieurs reprises par le narrateur, comme si lui-même tente de nous en convaincre.
Il reste des passages forts en émotions dont un magistral qui aurait mérité d'être en toute fin, tant la charge affective atteint son acmée: le danger encouru par Fargo et une clique de chiens révoltés (caniches et chiwawa compris) étant la mort certaine.
"Doglands" est un roman original où l'on entend à travers l'animal canin le vocabulaire humain, celui qu'il comprend (une belle trouvaille).
Pour tout ça : à découvrir.
Pour en savoir plus sur:
813: Cliquer ici
Tim Willcocks:
sur Youtube: parle de Dolands 3min 55 (cliquer ici)
L'Appel de la forêt: cliquer ici
Croc-Blanc: cliquer ici
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jeudi 10 octobre 2013
Cocteau au jardin du Palais Royal
Il ait des lieux où le passé ronronne, comme s'il ne faisait qu'un avec le présent
Un temps suspendu
Charmant
Désuet
Etouffant
Selon...
l'est pour moi
jadis j'y venais visiter une artiste
à la crinière de lionne et aux robes passées.
Sous le crachin je m'y suis perdue.
Rien n'a changé,
à l'exception de son absence.
Les boutiques fânées
Les fenêtres hautaines
Une exposition sur Cocteau qui se monte : des photos du poète au regard perçant et au visage anguleux, des phrases, des dessins, des estampes de personnages mythologiques.
Une installation qui prend son temps.
Transie, je ressors en découvrant dans la galerie,
le Ministère de la Culture et de la Communication.
Il fait face aux colonnes de Buren
Ironie
dans ce lieux
Charmant
Désuet
Etouffant.
Selon...
(Cette expo est un hommage au 50ème anniversaire de la mort de Jean Cocteau: cliquer ici)
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lundi 30 septembre 2013
Lecture: L'échange, Brenna Yovanoff
Voilà une belle couverture avec un titre mystérieux: L'échange; d'un bébé sûrement au vue du landau! Mais pourquoi des ciseaux, des couteaux, un fer à cheval au dessus?...
La 4ème de couv' est aussi alléchante par l'éloge fait à la romancière laquelle " fait partie du club prestigieux de littérature fantastique Merry Sisters of State"
Je résume mon état d'esprit quand Carole m'a conseillée ce roman. Carole? Une des mes deux SUPER-LECTRICE-CORRECTRICE: "ça parle du monde des morts, ça rappelle un peu ton (second) roman"
Alors je l'ai piqué dans la collection de ma fille et je l'ai lu.
Que puis-je en dire?
Le début est intriguant et j'ai ainsi avancé rapidement... L'écriture est très simple d'accès sans artifices? Une lecture facile d'un texte peu passe-partout même si l'ambiance frôle le gothico-fantastique (rien avoir avec la maestria de J).
Bref, j'ai trouvé l'intrigue mince. J'avais besoin de plus de détails et d'indication pour comprendre en plus l'histoire, à ce monde parallèle morbide. Les personnages pour certains sont assez visuels et intéressants, un peu à la Burton. Il manque probablement des références "évidentes" pour l'auteur-érudit mais pas pour moi lectrice-francophone, comme pour ma fille bonne lectrice, âgée de quatorze ans.
En un mot: une déception. Un roman qui aurait pu gagner en épaisseur.
mercredi 25 septembre 2013
Lecture: Méchant Garçon, Jack Vance
Deuxième roman proposé par 813 (par leur magasine pour les adhérents), je me suis précipitée dessus compte tenu de l'auteur (Jack Vance!!!!!) et d'un des thèmes abordés (relation mère/fils autours d'un crime) sur lequel je me suis penchée tout le mois d'août pour mon premier polar.... Yes!
"Méchant garçon", édité par une petite maison (Télémaque) tout près de chez moi (quelle coincidence!), raconte la descente d'un adolescent, guike avant l'heure, amateur de littérature SFF, dans la perversion et le crime. Il est chouchouté par sa mère avec laquelle il vit et qui va le protéger d'un crime odieux en le cloîtrant dans une pièce fantôme.
L'originalité réside dans le développement de ce huis-clos qui va laisser place à un autre plus angoissant... Maman décédée brutalement, une nouvelle famille s'installe dans la demeure pour leur plus grand malheur.
On suit alors tétanisé ce parasite humain, voyeur concupiscent de trois belles et jeunes proies... L'horreur vient de chez soi. Glaçant. En un mot: Magistral.
L'association 813: pour en savoir plus cliquer ici
Jack Vance: aller vite le découvrir : cliquer ici
jeudi 19 septembre 2013
Lecture: Nous avons toujours vécu au château, Shirley Jackson
La revue 813 est une mine d'or ! Grâce à elle (merci mon celte d'y être abonné!) et à ses chroniqueurs, j'ai découvert cet été trois romans; et quels romans!
Le premier est une nouvelle traduction d'une auteur surprenante et trop tôt décédée: Shirley Jackson. Femme écrivain élevant quatre enfants, elle écrit surtout (mais peu) du fantastique et de l'horreur . Ce qui se reconnait au fil des lignes de ce thriller (ou polar) à l'esthétique gothique.
"Nous avons toujours vécu au château" nous entraîne pourtant, au présent et à rebours, dans une réalité sombre, de celle des villages où la promiscuité étouffe, de celle des "grandes" familles argentées qui font vivre les uns sur les autres .
L'écriture est subtile, simple et poétique, d'une étrangeté fantasmagorique comme la jeune adolescente qui vit recluse avec sa soeur et son vieil oncle... Impossible de lâcher ce court roman où le nombre de signes n'est pas ce qui compte mais la maîtrise des sujets: la folie ordinaire, l'amour fraternel, la peur, l'incompréhension, la vengeance etc...
Il arrive que parfois à la fin d'un roman j'ai envie de dire Merci à l'auteur...Merci Shirley Jackson.
813 est une association : leur blog "les Amis des littératures policières"
Shirley Jackson : wikipedia ici
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