mercredi 27 février 2013

"Billy Chaperon" est paru !

Poussière de Lune... 

Commandes : La Librairie L'Antre-Monde , La Librairie Page (cliquer ici) 18 LA FNAC (cliquer ici) , chez tous les libraires, et à Presses Littéraires ou Amazon

A trouvé 
sur Paris:   à La Librairie L'Antre-Monde à Paris. Voici la fiche pour commander: cliquer ici
 et à la Librairie Page 18  (cliquer ici)

Bande annonce 27 sec: cliquer ici

lundi 25 février 2013

ZONE FRANCHE : UN ESPACE TEMPS MAGIQUE

Il neigeait à Bagneux 
Quand s'installèrent "les créateurs"
Un temps magique,
pour les contes 
au coin du feu...

Peut être Mestr Tom
y était-il pour quelque chose ?
Avec bien d'autres 
participants 
et acteurs 
Emérites 
du festival que je ne saurai nommer.. 
Angèle proposait grimoires 
et "charmes"
pour nos 
papilles 
émerveillées...
Une autre sorcière Fleurine
née d'un Coquelicot
s'était munie 
 de son regard
perçant
Pour me faire tirer le portrait, 
l'Ange Gaël 
 surgit
Et nous découvrîmes 
notre amitié commune
pour le Petit Chaperon Rouge,
prénommé 
(chez moi)
Billy 
Le chat noir s'était lové quelque part...
Accompagné de deux auteurs (et plus)
inséparables
et Raffinés
Quand soudain, L'enchanteur
descendit 
d'un aéroplane 
de papier 
Il nous 
narra 
ses exploits
Continuant ma pérégrination, je rencontrai 
Brume
Claire 
au prénom envoûtant. 
Elle avait trouvé 
un fragment de
 Lune
et  
Je tombai 
en état proche d'Oz! 
Pour mon Heure,
La prêtresse Valérie 
me redonna 
Vie
Alors,
 je me repliai 
vers 
mon celte 
à l'escarcelle
inépuisable
 d'histoires.
Il était 
assis
Tout près 
de Stéphane Tamaillon, déjà envolé, 
et
du Célèbre 
...


FIN


lundi 18 février 2013

Lecture : La Pucelle et le Démon, Benedict Taffin



C'est à l'occasion de la rentrée littéraire des éditions Lokomodo/Asgard/Lucioles, que j'ai rencontré Bénédicte Taffin, une jeune et prometteuse auteure. J'étais intriguée par son second roman au titre mystérieux qui associe la Pucelle, nulle autre que la célèbre Jeanne d'Arc de la guerre de cent ans, et un démon, pas n'importe lequel, semble-t-il, mais « Le Démon »... Je pensais l'acquérir pour ma fille de treize ans mais Bénédicte m'en dissuada en me mettant en garde sur l'existence de scènes sexuelles et violentes. Je me fis donc offrir à Noël ce bel ouvrage...

L'histoire ? Jehanne, ayant été massacrée par des démons, le mercenaire Sidoine, ramène Oriane, une prostituée rencontrée la veille. Oriane prend donc la place de l'élue, celle qui permettra au dauphin d'accéder au trône et de gagner le combat contre les Azuléens.

La lecture ? J'ai beaucoup aimé lire ce roman à l'écriture visuelle quasi cinématographique. Je lui suis gré d'avoir utiliser un vocable restreint de néologismes (dont les sonorités m'ont plu!). Je n'aime pas trop peiné pour accéder à l'imaginaire du narrateur.
Et sur le plan narratif, l'auteure nous entraîne dans les aventures épiques d'Oriane à travers les yeux de Sidoine, son protecteur et amant, qui au fond est le principal protagoniste. La Hire, comme on le surnomme (j'adore ce mot "ire" qui, pour moi d'emblée, désigne son caractère colérique!), est habité depuis son adolescence par le Démon, un bhargoest nommé Arhkaar. En "googelisant Hire", j'ai découverts qu'il est aussi un personnage historique, homme d'arme qui se rallie à Jeanne d'Arc, surnommé ainsi pour des raisons obscures (colère ou lieu de naissance ou les deux?), de son vrai nom : Étienne de Vignoles.
En bonne conteuse, Bénédicte Taffin joue avec les contrastes : Oriane la prostituée/Jehanne la pucelle, Sidoine l'amoureux transi/Archkaar le démon-pervers assoiffé de sang et de sexe (qui a choqué plus d'un lecteur et que je trouve, pour ma part, ambigû et donc très intéressant), l'histoire de Jehanne -  « la vraie » contée en début de chapitre/ l'épisode qui s'y associe d' Oriane emprise avec un zéphyr dans un univers de Fantasy... La fin ne déroge pas à ce thème du double et la pirouette est futée... Très futée!...

Que dirai-je? J'aime l'effraction de la fantaisie, l'imaginaire, la magie dans la réalité alors comment ne pas être séduite par cette « biographie » ? Cette intrusion « fantaisiste » nous fait toucher parfois des vérités ou nous questionner profondément... Lors de ma rencontre avec Bénédicte, elle m'avait cité comme roman de son adolescence « Dune » de Franck Herbert, qui l'avait interpellée sur le pouvoir et de l'abnégation. J'avais conclue que cela rejoignait le propos de son roman qu'elle m'avait dévoilé. Et ma foi, je ne m'étais pas trompée. Car si, historiquement, la Pucelle se sacrifie pour le peuple et le roi. Dans le roman, Oriane, la prostituée bisexuelle, se transforme en une héroïne farouche, belliqueuse et pieuse, mue par un zéphir assoiffé de pouvoir et de reconnaissance , et par amour pour Cyrielle ... Et en fin de compte, elle se retrouve au bûcher. ("Au bûcher" : oui mais non...)

Pour la petite Histoire: Pour son second roman, Bénédicte Taffin s'est renommée Benedict Taffin. Il semblerait que cela soit pour se différencier de son premier roman dédié au public jeunesse et aussi comme pied de nez à un témoignage de lecteur qui se serait plaint que les seuls auteurs dignes d'être lus soient anglo-saxons... Ah Bon, c'est génétique?

lundi 4 février 2013

Film : Le Fleuve, Jean Renoir

L'affiche m'avait intriguée et promettait une esthétique raffinée d'une Inde vue à travers les yeux de Renoir. Et au final, je n'ai pas été déçue. Promesse tenue de cette oeuvre cinématographique qui date de 1950. Avant gardiste dans le traitement de l'Ailleurs qui se déprend des clichés sur l'exotisme de l'époque et s'attache à une vision documentaire, elle a certes un peu vieillie tout en s'enrichissant de cette patine du temps du Technicolor aux charmes des couleurs, comme du jeu des acteurs. La bande originale, est aussi moderne pour l'époque, des morceaux traditionnels enregistrés là-bas ou des extraits classiques européens (Schumann, Mozart).

L'histoire ?

Une adolescente expatriée avec sa famille britannique à Calcutta, Harriet raconte son passage à l'âge adulte: son premier amour, la mort de son petit frère, la naissance du dernier...

Que dirai-je?

Oeuvre intemporelle, le thème principal traite de notre existence. Comme Harriet, nous découvrons les premiers émois, l'amitié (Comment ferait Harriet sans son trio d'amies et l'estropié de guerre qui la console?), l'amour, les moments de joie, le temps qui passent ponctués par les us et coutumes hindoues, les naissances mais aussi la mort des êtres chers, qui surviennent autours du Gange, fleuve sacré, Nature qui nous survit... La sagesse hindoue est invoquée en Kali, déesse de création et de la destruction. Mais les scénaristes (occidentaux?), n'abandonnent point cette nostalgie de l'enfance qui nous envahit quand nous sentons ce temps s'écouler de nos doigts comme les grains fins de sable.
Oeuvre ambitieuse, deux thèmes sont effleurés et auraient mérité d'être développés pour le premier dans le scénario princeps, pour le second dans une « Suite » ? « Renoir et Rumer Godden ressuscités! »
Le premier, qui n'est pas des moindres: La mort du petit frère.
Le second relève d'une rencontre du cinéaste avec une femme indienne extraordinaire pour qui un personnage a été créé: Mélanie, indienne de mère et britannique de père qui souffre de ce problème identitaire et existentiel ! Or il est malheureusement évacuée de façon bien maladroite par le père de la jeune fille, qui se plaignant pour elle de sa situation, conclue devant elle: « tu n'aurais pas du naitre ». Ce qui n'est pas relevé par Mélanie si « sage », qui pourtant dédaigne son soupirant indien prêt à lui donner une caste et poursuit son amourette avec les deux autre jeunes filles occidentales.

Maintenant, il faut lire le roman pour un prochain Challenge peut être ...

(Pour la petite histoire, Boudé par les grands studios américains c'est un fleuriste Kenneth McEldowney qui releva le défi de produire « le Fleuve » ...)