samedi 27 juillet 2013

FESTIVAL D'AVIGNON-1 où l'art est un enfant autant indiscipliné que discipliné.


Quand de viens au Festival d'Avignon, je retrouve un peu de Venise-en-pleine-Biennale. Cela peut sembler étonnant ou snob (« elle a placé qu'elle va aussi à Venise !»). Pourtant, je retrouve le même air, le même goût de son « off » où « s'exposent » des artistes du monde dans les maisons et hôtels particuliers.
En plus fou, en plus insensé et « chaud bouillant » (private clin d'oeil aux mangeurs de lapin) !
Les pancartes fardent la ville de bas en haut!
Les artistes l'envahissent,
alpaguent les passants,
chantent,
discourent,
« perform » aux terrasses de cafés...
On joue dans les écoles, les collèges, les églises, les hangars, les boutiques,...
On tracte,
on s'habille,
on s'invente et on invente une réalité parallèle (quoique...).
Avignon foisonne de créativité !
A chaque ruelle,
des explosions de confettis,
de mondes bariolés,
des plus variés...

La ville est à la croisées des imaginaires, elle autorise les lâchers prises, les mises en abîmes, les Clowneries au sens le plus Noble du terme (avec des armoiries s'il vous plaît).
Comme dans un laboratoire, le comédien nous fait découvrir ce paradoxe qu'exige le talent : Il est un enfant aussi indiscipliné qu'il est discipliné! Curieux et insatiable, il n'a pas peur du ridicule, il se moque de « comment il faut faire, il faut penser, de ce qu'il faut ou pas apprécier, encenser » (Ah Hamlet...)!
Je me paye une tranche de off et j'en redemande, je m'abreuve et recharge mes batteries pour mieux me précipiter dans mes mondes futurs que j'écrirai quand le festival s'achèvera... (Bouh!!!! Et Ouf!!!)

Et je demande une minute de silence en mémoire des chaussettes orphelines... To be a socket or not?! (private joke for To Be Hamlet or Not)


(Pour en savoir plus sur le Festival d'Avignon: cliquer ici
Pour en savoir plus sur la Biennale de Venise: cliquer ici)



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire