Quand de viens au
Festival d'Avignon, je retrouve un peu de Venise-en-pleine-Biennale.
Cela peut sembler étonnant ou snob (« elle a placé qu'elle
va aussi à Venise !»). Pourtant, je retrouve le même air,
le même goût de son « off » où « s'exposent »
des artistes du monde dans les maisons et hôtels particuliers.
En plus fou, en plus insensé et
« chaud bouillant » (private clin d'oeil aux mangeurs
de lapin) !
Les pancartes fardent la ville de bas en haut!
Les artistes l'envahissent,
alpaguent les passants,
chantent,
discourent,
« perform »
aux terrasses de cafés...
On joue dans les écoles,
les collèges, les églises, les hangars, les boutiques,...
On tracte,
on s'habille,
on s'invente et on invente
une réalité parallèle (quoique...).
Avignon foisonne de
créativité !
A chaque ruelle,
des explosions de
confettis,
de mondes bariolés,
des plus variés...
La ville est à la
croisées des imaginaires, elle autorise les lâchers prises, les
mises en abîmes, les Clowneries
au sens le plus Noble du terme
(avec des armoiries s'il
vous plaît).
Comme dans un
laboratoire, le comédien nous fait découvrir ce paradoxe
qu'exige le talent : Il est un enfant aussi indiscipliné qu'il est
discipliné! Curieux et insatiable, il n'a pas peur du ridicule, il
se moque de « comment il faut faire, il faut penser, de ce
qu'il faut ou pas apprécier, encenser » (Ah Hamlet...)!
Je me paye une tranche de
off et j'en redemande, je m'abreuve et recharge mes batteries pour
mieux me précipiter dans mes mondes futurs que j'écrirai quand le
festival s'achèvera... (Bouh!!!! Et Ouf!!!)
Et je demande une minute
de silence en mémoire des chaussettes orphelines... To be a socket or not?! (private joke for To Be Hamlet or Not)
(Pour en savoir plus sur le Festival d'Avignon: cliquer ici
Pour en savoir plus sur la Biennale de Venise: cliquer ici)
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