Oyez cette petite chronique date d'août 2016 et je ne l'avais pas publiée. Pourquoi ? Allez savoir avec moi j'attends puis j'oublie, je déprime ou je me dégonfle ou que sais-je... Mais je suis retombée ce matin dessus et je me suis dit "quand même pourquoi ne pas en faire profiter celles et ceux qui passent par ici". C'est donc chose réparée. D'autant que le propos est d'actualité. Un propos qui tournerait autour du sens de notre vie. Bon il est vrai que nous sommes le 1er mai, la fête du travail, celle de Beltaine, le printemps... Alors pourquoi parler aujourd'hui de ce roman? Par ce que je suis passée par là, parce que parfois quand on aime on parle de ce qui ne va pas... Bonne lecture....
"Non vraiment je ne sais pas ce qui m'a pris. J'ai ouvert ce bouquin
hautement conseillé par une amie auteur et j'ai lu deux cents pages sans m'en
rendre compte. Pourtant je n'aime pas l'écriture de Michel Houellebecq, nous ne
partageons pas le même "imaginaire" voilà tout. J'ai pourtant lu "Extension
du domaine de la lutte" à sa sortie "car il fallait le lire"
et, et après quelques tentatives pour lire les particules élémentaires et la
possibilité d'une île qu'on m'encensait, j'ai déclaré forfait. Non je ne peux
pas lire cet auteur, c'est ainsi. Alors que s'est-il passé? D'autant que le
titre "La carte et le territoire" n'est pas ma tasse de thé.
Mais que voulez-vous? Une rencontre, un regard et on se retrouve dans les bras
d'un inconnu, un coup de folie. Bon moi mon coup de folie est celui-ci : Avoir
lu ce bouquin jusqu'au bout. Mais cette fois-ci, je n'en ai aucunement
souffert, la lecture était fluide, j'ai pu respirer... Peut-être est-ce dû
aussi aux émotions que j'ai senti poindre. Ce doit être ça qui m'a plu. Le
protagoniste, un artiste-peintre-plasticien, est un homme intéressant portant
un regard sur notre vie, notre quotidien.
Dieu que c'est grotesque la vie : les supermarchés, les émissions de télévision,
l'art hors de prix. Houellebecque nous livre un portrait amer. Il joue lui aussi un
rôle dramatique...où le bonheur lui est refusé.
La carte et le territoire est un relevé sans concessions, dépressif de notre
réalité, une réalité médiocre, sans poésie, dominée par la télévision. Une
réalité avant de finir dans une boîte."
J'ajouterai en 2021 ceci :le propos est dépressif car il lève le voile mais n'apporte pas de réponses, de propositions. Mais "M..." ce roman n’est pas un produit de consommation, il n’est pas non plus politiquement correct. Eh ça, ça fait du bien.
Un peu d'info sur le titre qui m'a fait bien rigoler: cliquer ici
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