Pourquoi me suis-je précipitée dessus? Par ce que j'aime les chiens pardi ! Mais aussi et surtout, car cela fait un an que mon roman mijote, à huit versions près, et que je m'essouffle en doutes.. Puis je proposer un roman sur un chien?
Alors si Willcocks l'a fait...
Que dire ?
Ecrite d'une traite d'après l'auteur, l'histoire a ses forces et ses faiblesses. L'écriture est faite de réécritures n'est-ce pas?
L'ouvrage garde la fraîcheur du premier jet happant le lecteur dans la cavalcade du protagoniste, un superbe chien sauvage dont le père pourrait bien descendre du héros des romans de Jack London. "L'Appel de la forêt" ou "Croc-Blanc", lus et relus dans mon adolescence, portent un souffle âpre et violent de la liberté. Une claque.
"Doglands" s'y rapproche.
Cependant, ma lecture s'est essoufflée faute d'un objectif clairement établi et qui peine à l'être. Et cela, bien qu'il soit énoncé à plusieurs reprises par le narrateur, comme si lui-même tente de nous en convaincre.
Il reste des passages forts en émotions dont un magistral qui aurait mérité d'être en toute fin, tant la charge affective atteint son acmée: le danger encouru par Fargo et une clique de chiens révoltés (caniches et chiwawa compris) étant la mort certaine.
"Doglands" est un roman original où l'on entend à travers l'animal canin le vocabulaire humain, celui qu'il comprend (une belle trouvaille).
Pour tout ça : à découvrir.
Pour en savoir plus sur:
813: Cliquer ici
Tim Willcocks:
sur Youtube: parle de Dolands 3min 55 (cliquer ici)
L'Appel de la forêt: cliquer ici
Croc-Blanc: cliquer ici
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