Pour ce Challenge ABC 2013, j'avais besoin d'un auteur commençant par la lettre J... J'ai listé des réalisateurs chinois et coréens puisque je m'intéresse à leur cinéma et qu'il me font voyager...
Je suis donc tombée par hasard, grâce au Web et à Wikipedia sur Sun-Woo Jang et sa version "MATHRIXienne" de la Petite marchande aux allumettes!
Or j'ai toujours détesté ce conte. En fait, je hais H.C. Andersen tout en adorant, et en consultant adolescente, un recueil illustré de lui dans mon lit, le soir... Que la marchande meure de froid ou que la petite sirène se transforme en écume m'étaient intolérables...
L'histoire ?
Pitch:
"Une petite marchande d'allumettes doit mourir dans nos bras pour que l'on gagne" : Un jeune homme qui se retrouve embringué dans ce jeu vidéo-réel et qui va se mettre à la protéger malgré le System.
Synopsis:
Ju, un livreur d'un restaurant chinois, passe son temps à jouer aux jeux vidéos et à en rêver. Il caresse l'idée de devenir joueur professionnel comme son meilleur ami.
Pour une raison inconnue, il se retrouve enrollé dans un jeu vidéo qui se déroule dans la réalité. Pour gagner à "Resurrection de la petite marchande aux allumettes", la petite marchande de briquets jetables doit mourir de froid dans ses bras, en lui offrant un dernier regard. Pour cela, il doit l'empêcher de se faire tuer ou de s'amouracher d'un autre que lui.
Mais cette mission n'a qu'un but pour l'organisation qui dirige réalité et virtualité; le System : tuer Ju...Et s'il le faut par son meilleur ami.
Que dirai-je?
J'étais enthousiaste de le voir. Il me plaisait déjà par la liberté prise avec le conte et l'objectif du jeu dérangeant et anticonformiste!
Je n'ai donc pas été déçue par les premières minutes d'un clip surréaliste sur la petite vendeuse de briquets qui va mourir dans la rue de froid chassé par les bonnes gens!
De même, la scène "onirique" où Ju méprisé par des scribouillards se voit les massacrer est, en plus d'être saisissante, intéressante sur le plan analystique: le jeu comme exorcisme de ses pulsions meurtrières, de sa vengeance colérique. Mais aussi favorisant ces fantasmes violents..
Malgré une narration un peu obscure (mas moins que Mathrix), et qui le reste après un second visonnage, je ne me suis pas ennuyée : les scènes de violence d'arcade mèlent l'humour et les combats de gros flingues ou d'art martial avec maîtrise.
Il y a bien sur un côté brouillon mais la liberté persiste et c'est une belle leçon.. Ce film dérange et interroge sur les liens entre réalité et jeux ou/et imaginaire.
Bref: Un film jubilatoire pour cette petite marchande qui se venge avec une mitraillette...
Pitch:
"Une petite marchande d'allumettes doit mourir dans nos bras pour que l'on gagne" : Un jeune homme qui se retrouve embringué dans ce jeu vidéo-réel et qui va se mettre à la protéger malgré le System.
Synopsis:
Ju, un livreur d'un restaurant chinois, passe son temps à jouer aux jeux vidéos et à en rêver. Il caresse l'idée de devenir joueur professionnel comme son meilleur ami.
Pour une raison inconnue, il se retrouve enrollé dans un jeu vidéo qui se déroule dans la réalité. Pour gagner à "Resurrection de la petite marchande aux allumettes", la petite marchande de briquets jetables doit mourir de froid dans ses bras, en lui offrant un dernier regard. Pour cela, il doit l'empêcher de se faire tuer ou de s'amouracher d'un autre que lui.
Mais cette mission n'a qu'un but pour l'organisation qui dirige réalité et virtualité; le System : tuer Ju...Et s'il le faut par son meilleur ami.
Que dirai-je?
J'étais enthousiaste de le voir. Il me plaisait déjà par la liberté prise avec le conte et l'objectif du jeu dérangeant et anticonformiste!
Je n'ai donc pas été déçue par les premières minutes d'un clip surréaliste sur la petite vendeuse de briquets qui va mourir dans la rue de froid chassé par les bonnes gens!
De même, la scène "onirique" où Ju méprisé par des scribouillards se voit les massacrer est, en plus d'être saisissante, intéressante sur le plan analystique: le jeu comme exorcisme de ses pulsions meurtrières, de sa vengeance colérique. Mais aussi favorisant ces fantasmes violents..
Malgré une narration un peu obscure (mas moins que Mathrix), et qui le reste après un second visonnage, je ne me suis pas ennuyée : les scènes de violence d'arcade mèlent l'humour et les combats de gros flingues ou d'art martial avec maîtrise.
Il y a bien sur un côté brouillon mais la liberté persiste et c'est une belle leçon.. Ce film dérange et interroge sur les liens entre réalité et jeux ou/et imaginaire.
Bref: Un film jubilatoire pour cette petite marchande qui se venge avec une mitraillette...
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